Dès lors que l’on souhaite utiliser son dôme à l’année, se pose la question de l’isolation. Ce sont les premiers pas pour rendre son dôme géodésique habitable !
Il existe plusieurs solutions pour cela: entre triangles, sarking, isolation souple ou rigide… Voici les choix que nous avons fait.
Le cahier des charges
Une des principales contrainte en isolation va être la réaction de l’isolant à l’humidité. En effet, même si la toile extérieur est étanche, l’utilisation du dôme va apporter de l’humidité: cuisine, respiration, humidité de l’air.
Cette humidité, avec les variations de température intérieur/extérieur, va se condenser sur la face intérieur du dôme puis ruisseler gentiment vers le bas. Il faudra donc pour éviter ça une isolation et une toile extérieure perspirante!
La structure doit être capable de supporter son propre poids, mais aussi celui de l’isolant, de la bâche et celui des éléments extérieurs (neige, vent, etc).
La toile intérieur (toile de propreté), pour avoir un rendu esthétique, doit être parfaitement ajusté et tendu. la géométrie de la structure du dôme doit être parfaitement ajusté et symétrique. Pour ces différentes raisons, lorsque nous isolons un dôme, nous utilisons une structure sans connecteurs!
L’isolant
Le choix de l’isolant s’est très rapidement imposé à nous… il fallait un isolant sain, souple, agréable et régulant correctement l’hygrométrie : la laine aiguilletée.
En dehors du fait que cet isolant sorte d’un circuit court valorisant un « déchet » de l’élevage (la laine), il a surtout une exceptionnelle capacité de régulation hygrométrique, sans perte de ses capacités isolante.
Isolation en sarking
Derrière ce gros mot se cache un concept très simple: créer une enveloppe ininterrompu pour l’isolation. Résultat: pas de pont thermique et surtout, garder la structure en bois apparente, celle ci étant la partie la plus belle d’un dôme.